jeudi 2 juillet 2009

La FIDH accuse le régime Kabila de "dérive autoritaire"

La Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) accuse le régime de Joseph Kabila de graves violations des droits humains. Selon des victimes interrogées, les pratiques appliquées pour museler les opposants sont comparables à celles en vigueur sous le maréchal Mobutu Sese Seko.


Torture systématique, opposition muselée, justice malade : la Fédération internationale des droits de l'Homme a dénoncé vendredi la "dérive autoritaire" du régime de Joseph Kabila en République démocratique du Congo, qui rappelle les heures sombres du "mobutisme".

"La politique menée par le pouvoir en place depuis quelques mois est dénuée d'ambiguïté", explique la FIDH dans ce rapport sur la RDC intitulé "la dérive autoritaire du régime".

"Il s'agit -en violation de toutes les libertés fondamentales garanties par la Constitution et les instruments internationaux ratifiés par la RDC- de mettre au pas tous les contre-pouvoirs et plus généralement ceux qui osent encore dénoncer et/ou s'opposer aux dérives du régime, qu'ils soient parlementaires, magistrats, militants politiques, défenseurs des droits de l'Homme, journalistes, étudiants ou simple citoyen", estime-t-elle.

"Inquiétant parfum de Mobutisme"

"Les nombreuses comparaisons faites par les interlocuteurs de la FIDH entre les méthodes utilisées par le pouvoir en place pour faire taire les voix dissidentes et celles utilisées au temps du maréchal Mobutu font froid dans le dos", ajoute le rapport.

"Nous arrivons à une société muselée (. . . ) un parfum de mobutisme commence à refleurir à Kinshasa et nous en sommes très inquiets", a commenté lors d'une conférence de presse Benoît Van der Meershen, auteur du rapport et président de la fédération belge francophone des droits de l'Homme.

"On a l'impression d'être dans une société de barbouzes, pas dans un véritable Etat de droit", a-t-il ajouté.

"Police politique dotée des pleins pouvoirs"

Le rapport montre du doigt la "répression systématique" de la société civile et de la presse et dénonce en la matière une "police politique dotée des pleins pouvoirs".

Selon la FIDH, qui se base notamment sur les témoignages de victimes, "la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants (. . . ) continuent à être pratiqués à large échelle par les forces de sécurité".

"Au vu des conditions de détention en RDC, le simple fait d'être détenu constitue un traitement inhumain et dégradant", ajoute le document.

Quant à la justice, où la corruption est très répandue, "elle est malade et maltraitée" par un pouvoir exécutif "de plus en plus fort", a ajouté M. Van der Meershen.

La Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) accuse le régime de Joseph Kabila de graves violations des droits humains. Selon des victimes interrogées, les pratiques appliquées pour museler les opposants sont comparables à celles en vigueur sous le maréchal Mobutu Sese Seko.


Torture systématique, opposition muselée, justice malade : la Fédération internationale des droits de l'Homme a dénoncé vendredi la "dérive autoritaire" du régime de Joseph Kabila en République démocratique du Congo, qui rappelle les heures sombres du "mobutisme".

"La politique menée par le pouvoir en place depuis quelques mois est dénuée d'ambiguïté", explique la FIDH dans ce rapport sur la RDC intitulé "la dérive autoritaire du régime".

"Il s'agit -en violation de toutes les libertés fondamentales garanties par la Constitution et les instruments internationaux ratifiés par la RDC- de mettre au pas tous les contre-pouvoirs et plus généralement ceux qui osent encore dénoncer et/ou s'opposer aux dérives du régime, qu'ils soient parlementaires, magistrats, militants politiques, défenseurs des droits de l'Homme, journalistes, étudiants ou simple citoyen", estime-t-elle.

"Inquiétant parfum de Mobutisme"

"Les nombreuses comparaisons faites par les interlocuteurs de la FIDH entre les méthodes utilisées par le pouvoir en place pour faire taire les voix dissidentes et celles utilisées au temps du maréchal Mobutu font froid dans le dos", ajoute le rapport.

"Nous arrivons à une société muselée (. . . ) un parfum de mobutisme commence à refleurir à Kinshasa et nous en sommes très inquiets", a commenté lors d'une conférence de presse Benoît Van der Meershen, auteur du rapport et président de la fédération belge francophone des droits de l'Homme.

"On a l'impression d'être dans une société de barbouzes, pas dans un véritable Etat de droit", a-t-il ajouté.

"Police politique dotée des pleins pouvoirs"

Le rapport montre du doigt la "répression systématique" de la société civile et de la presse et dénonce en la matière une "police politique dotée des pleins pouvoirs".

Selon la FIDH, qui se base notamment sur les témoignages de victimes, "la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants (. . . ) continuent à être pratiqués à large échelle par les forces de sécurité".

"Au vu des conditions de détention en RDC, le simple fait d'être détenu constitue un traitement inhumain et dégradant", ajoute le document.

Quant à la justice, où la corruption est très répandue, "elle est malade et maltraitée" par un pouvoir exécutif "de plus en plus fort", a ajouté M. Van der Meershen.

David ILUNGA

Joseph Kabila: bilan très mitigé à deux ans des élections de 2011!

Ayant arraché les éléctions par des voies truquées et mitigées, Joseph Kabila n'arrive toujours pas à convaincre le peuple congolais. Malheureusement, en RD Congo, il n y'a pas de culture de démission. Maintenant, le régime Kabila totalise 3 ans déjà, mais le constat est amère, de tout ce qui a été promis, que ce soit des "5 chantiers", que ce soit de "finie la récréation", rien n'a été fait. Ceci risque d'entrainer la sanction populaire de ce dernier en 2011, car tout est piétiné à cause des intérets de chacun des alliés.
Deux personnes ne peuvent pas marcher ensemble si elles n'ont pas la meme pensée, dit-on. Kabila semble être pris au collet, d'abord par son gouvernement constitué sur base de la coalition; et ensuite par les puissances occidentales qui, après avoir aidé le pays à organiser les élections, jurent sur la conclusion d’un accord avec le Fonds monétaire international (FMI). ‘‘En réalité, la récréation entretenue par Kabila lui-même, n’a pas encore fini’’, a affirmé un opérateur politique kinois, mettant sur le banc des accusés des dignitaires kabilistes qui s’illustrent par des trafics d’influence et autres comportements immoraux. A deux ans des élections, nombre de défis attendent le plus jeune de chefs d’Etat africains. Sur le plan politique, Kabila devra renforcer la réconciliation nationale qu’il a déclarée vouloir enclencher dès son accession au pouvoir en 2001, après l’assassinat de son père Laurent-Désiré Kabila. Disposant d’une majorité hétéroclite à l’Assemblée nationale (300 députés sur 500), il devra confirmer la démocratie dans le pays, consolider la paix, sécuriser le territoire national et stabiliser les institutions issues des urnes.

Les 5 chantiers, un simple slogan

Les travaux des cinq chantiers de la République piétinent. Dans une interview accordée à la presse nationale le 27 octobre 2008, Joseph Kabila avait annoncé ces chantiers avec pompe (routes, rails, ponts), la création d’emplois (qui passe par les investissements), l’éducation (les écoles et les universités sont à reconstruire), l’eau et l’électricité, et enfin, la santé.
Les cinq chantiers de la République ne sont pas vécus par les Congolais. Dans le volet infrastructure par exemple, la situation est catastrophique. Les routes de desserte agricole se trouvent dans un état de délabrement très avancé. A Kinshasa, il y a des communes enclavées par manque de routes dont la commune de Ngiri-Ngiri. Dans le domaine de la Santé, la RD Congo est classée parmi les pays en rupture de médicaments anti-sidéens. Les centres hospitaliers n’ont pas de médicaments. Des malades sont abandonnés à leur triste sort. C’est ce qui est même à la hausse du taux de mortalité dans des hôpitaux du pays.
Ajoutant: ‘‘Il faut évidemment insister sur la transparence dans la gestion de la cité, des affaires de l’Etat. Bref, il faut remettre de l’ordre dans le pays’’, a déclaré Kabila au journal belge Le Soir en novembre 2008. Et d’ajouter: ‘‘Nous allons compter d’abord sur nous-mêmes. Mais, sur terrain, les choses vont à l'enverse, Kabila lui-même, semble être le premier encadreur des forfaits et maffias de ses adeptes. Accusé de favoriser la conclusion des contrats miniers léonins à des sociétés étrangères au détriment de l’Etat, Kabila a promis des ‘‘changements’’, mais grave il n'ose pas renégocier des contrats des compagnies américaines, sud-africaines ou indiennes.
Sur le plan économique, le gouvernement Kabila n'arrive pas à maitriser une monnaie stable, une inflation maîtrisée (passée de 511 pc en 2000 à 15,8 pc en 2002) et un retour du FMI et de la Banque mondiale. Et pourtant, ce retour avait d’ailleurs permis en 2003 au Congo d’accéder à l’initiative Pays pauvre très endetté (PPTE), ouvrant la voie à un allègement du service de sa dette sur 25 ans. ‘‘Le Congo sera la Chine de demain d’ici 2011. L’exemple pour moi viendra des pays asiatiques, que l’on appelle les ‘Dragons’. Le Congo va surprendre, car il se redressera beaucoup plus vite que prévu’’, a rassuré Kabila au journal belge Soir. Mais toutes ces déclarations risquent d'être vain discours, si le jeune président n'arrive pas à resister à toute complaisance liée à ses alliés, car c'est lui qui est visé.

Fraudes et mafias entretenues

Le secteur minier du Katanga se caractérise par une corruption et une fraude généralisées à tous les niveaux. Une quantité significative de cuivre et de cobalt est exploitée de manière informelle et exportée illicitement. Des agents du gouvernement agissent de connivence avec les sociétés de négoce pour les aider à se soustraire aux procédures de contrôle et au règlement des taxes. Les profits servent à remplir les poches d’une élite peu nombreuse mais puissante, composée de politiciens et d’hommes d’affaires qui exploitent la population locale et l’abondance des ressources naturelles à des fins d’enrichissement personnel. De grandes quantités de minéraux précieux quittent le pays sans avoir été déclarés, d’où une perte importante pour l’économie congolaise et une opportunité manquée de lutter contre la pauvreté et de promouvoir le développement. Selon les estimations d’une source locale, fin 2005, au moins trois quarts des minéraux exportés depuis le Katanga l’étaient de manière illicite.
85% du Katanga, découpé en carrés miniers, est déjà vendu. La quasi totalité du territoire du Katanga découpé en carrés miniers a déjà été vendu à des tierces personnes. Seul reste de petits espaces occupés par des marécages sans grand intérêt. Même les emplacements occupés par les villes et les villages sont déjà attribués, indique radiookapi.net. C’est le résultat d’une longue enquête menée par une équipe de chercheurs et techniciens dirigés par un professeur belge Yan Gorus. Ce professeur indique que la plupart des acquéreurs des ces carrés, n’ont ni moyens, ni technique pour explorer ou pour exploiter ces surfaces. De leur coté, les autorités du Katanga craignent d’éventuel conflits de grandes ampleurs.

Violations permanentes de droits de l'homme

Une chose est vraie que pendant le règne de Kabila fils la RD Congo a connu de nombre cas de violations de droits de l’Homme avec les guerres à répétition. On compte des assassinats chaque jour dans l’Est comme dans l’Ouest du pays. Les professionnels des médias ne sont pas épargnés. Un journaliste du quotidien La Référence Plus, Franck Ngyke a été abattu dans son domicile au mois de novembre 2005, du journaliste indépendant Bapuwa Mwamba en juillet 2006, du confrère de la radio onusienne Serge Maheshe en juin 2007 et Didace Namujimbo en 2008. Tous les commanditaires de ces assassinats circulent librement, alors que les innoncents de l'assassinat de M'zee Kabila succombent en prison.
L’opposition a aussi compté ses morts. On peut citer le cas du vice-président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, Daniel Boteti, assassiné le 6 juillet 2008 alors que le député opposant revenait d’une fête de mariage à Binza. Cité comme le principal commanditaire de l’assassinat de Boteti, le gouverneur PPRD de la capitale, André Kimbuta Yango a bénéficié d’un procès fantaisiste. Il s’agirait, nous a dit un haut cadre du MLC qui a requis l’anonymat, que Daniel Botethi était en tête d’une équipe des députés provinciaux de l’opposition qui enquêtaient sur un grand réseau de mafia économique qu’entretient l’actuel gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta, sous le parapluie de Joseph Kabila en personne. Une affaire d’important détournement de plusieurs centaines de millions de dollars du trésor public, et dont les preuves étaient détenues par le Premier vice président de l’Assemblée provinciale assassiné qui préparait, avec d’autres députés de l’opposition, une motion de défiance contre l’actuel locataire de l’hôtel de ville de Kinshasa. Ce dossier aurait mis à nu un vaste x réseau de mafia qui implique « Kabila » et sa sœur Jaynet, et dont les ramifications s’étendent de l’Europe jusqu’en Chine en passant par le continent américain où le gouverneur Kimbuta s’est rendu plusieurs fois depuis son «élection» à ce poste dans des conditions que chacun sait. Et après Kimbuta sera relâché après une simple comparution.
‘‘Nous remarquons que la carte a été mieux jouée pour disculper le gouverneur pour son appartenance à la famille politique du chef de l’Etat’’, s’est plaint un des anciens collaborateurs du député assassiné.
A un mot, rien ne va à la RD Congo. De la politique au social en passant par l’économie et autres secteurs de la vie courante, le pays est secoué par des multiples crises. Au lieu d’agir, les Kabilistes dorment sur leurs lauriers.

DAVID ILUNGA

NOUVEAU MAXI SINGLE CHRETIEN

http://davidilunga.blogspot.com/2009/07/bientot-sur-le-marche-de-disque.html#links

Des membres du cabinet d’un vice-Premier ministre accidentés sur la nationale n°1

Selon la source, les 5 membres dudit cabinet revenaient d’une mission de service dans la ville de Boma où ils avaient accompagné une délégation belge en séjour en Rdc dans le cadre de l’évaluation du coût des travaux de réfection des Ports de Matadi et de Boma.
David ILUNGA