jeudi 24 septembre 2009

Barack Obama : le temps des épreuves

Barack Obama mène une politique internationale volontariste et orientée vers la détente et le dialogue. Mais ses adversaires observent qu’il n’obtient pas de résultats concrets, se contentant de faire des grands discours qui font juste rêver d’un monde meilleur. Sur le plan intérieur, certaines manifestations contre son plan d’assurance maladie ont selon certains observateurs, donné lieu à des attaques racistes à son endroit. Barack Obama veut montrer qu’il reste le maître du jeu. Barack Obama a organisé, ce mardi à New York, un sommet tripartite avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Cette rencontre israélo-palestinienne qui s’est tenue en marge de l’Assemblée générale de l’Onu apparait pour l’administration américaine comme une petite victoire, tant George Mitchell, l’émissaire spécial d’Obama pour le Proche Orient, a multiplié les navettes entre Jérusalem et Ramallah ces dernières semaines, pour obtenir des dirigeants israélien et palestinien qu’ils reviennent à la table des négociations.

Mais elle ne pourrait porter que peu de fruits. Le porte-parole de la Maison Blanche, Roberts Gibbs, a laissé entendre lundi que le président américain lui-même ne nourrissait pas de « grands espoirs » quant aux résultats du sommet consacré à la crise israélo-palestinienne. Barack Obama n’obtiendra sans doute pas un accord doublé d’une poignée de main historique entre dirigeants palestinien et israélien, comme le fit en son temps l’ancien président américain Bill Clinton, en obtenant des défunts Yasser Arafat et Yitzhak Rabin qu’ils se saluent sous les flashs des photographes, sur le perron de la Maison Blanche.

La poursuite des implantations coloniales bloque le dialogue pour la paix

Le refus d’Israël de geler l’implantation des colonies continue de plomber les pourparlers de paix. Barack Obama espérait obtenir de Benyamin Netanyahou un arrêt de la colonisation d’un an renouvelable. Mais, emporté par son rêve de Grand Israël, celui-ci n’a consenti qu’un moratoire de neuf mois sur la construction de nouveaux logements en territoire palestinien. Une promesse qui n’engage visiblement que ceux qui y croiront. « Vous n’avez jamais entendu le Premier ministre indiquer qu’il gèlerait les constructions. C’est l’inverse qui est vrai », a déclaré lundi son porte-parole, Nir Hefetz, sur la radio militaire israélienne.

Côté palestinien, pas de reprise de discussion, sans cessation de la colonisation. Résultat, le dialogue pour la paix piétine. La marge de manœuvre du président américain sur ce dossier est d’ailleurs très réduite. Il lui est très difficile de faire pression sur Israël. Pas question de conditionner l’aide américaine à l’Etat hébreux au gel des colonies. « Exercer une pression réelle sur Israël risque d’aliéner des hommes politiques clés et des collecteurs de fonds démocrates majeurs, ainsi que les supporteurs d’Israël dans les médias, mettant en péril tout le reste du programme d’Obama et peut-être même ses perspectives de réélection », a commenté pour le Washington Post Stephen M. Walt, professeur de relations internationales à l’université de Harvard.

Obama victime de racisme ?

Les difficultés de Barack Obama ne s’arrêtent pas au chapitre international de son programme politique. Le président doit également faire face à de vives critiques de son plan d’extension de l’assurance maladie aux citoyens américains les plus démunis. Des contestations qui ont récemment pris une teinte raciste. Certains des manifestants anti-assurance maladie ont ainsi carricaturé Barack Obama en sorcier africain, tandis que d’autres tentaient de remettre en doute sa naissance sur le sol des Etats-Unis. L’ancien président Jimmy Carter a affirmé que certaines des critiques qu’il a subies avaient des relents racistes. « Le penchant pour le racisme continue d’exister, et je crois qu’il remonte à la surface parce que le sentiment est répandu parmi de nombreux blancs, (…) que les Afro-Américains ne sont pas qualifiés pour diriger ce pays. C’est une situation abominable qui me préoccupe très profondément », a-t-il déclaré sur la chaîne de télévision NBC.

Obama se veut serein

Face à toutes ces attaques, Barack Obama tente de garder la tête froide et de calmer le jeu. « Ce ne sont pas les Russes qui déterminent ce que doit être notre défense. Nous avons pris une décision en jugeant ce qui était le mieux pour protéger le peuple américain, nos soldats en Europe et nos alliés », a-t-il déclaré sur l’abandon du bouclier anti-missile. Il a expliqué sa décision par son souhait de rendre les Russes « un peu moins paranoïaques ». Ce qui, selon lui, favoriserait la coopération avec Moscou sur des dossiers comme les missiles balistiques ou le programme nucléaire iranien.

Pas de faiblesse donc, veut laisser croire Barack Obama. Le bouclier anti-missile n’est d’ailleurs pas totalement abandonné. A sa place, le président américain a déclaré opter pour un dispositif plus souple. Dans un premier temps, les Etats-Unis vont déployer des navires munis de dispositifs antimissiles performants. Puis ils amélioreront ce dispositif. Pour mieux arrondir les angles, Barack Obama doit rencontrer son homologue russe Dmitri Medvedev cette semaine, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’Onu. Même stratégie sur le dossier nucléaire iranien. La date du 1er octobre prochain a été retenue pour relancer les négociations avec Téhéran.

Souhaitant faire taire ceux qui le disent victime d’attaques racistes dont il serait l’objet, Barack Obama a laissé entendre qu’il était déjà « noir » avant d’être élu, tandis que le porte-parole de la Maison Blanche a désapprouvé publiquement les propos de Jimmy Carter. Jeudi, Barack Obama présidera un sommet exceptionnel du Conseil de sécurité consacré à la non-prolifération nucléaire, un de ses thèmes de prédilection.

Traite négrière : Nantes se souvient, Bordeaux refoule

L’association DiversCité dénonce la présence, dans de nombreux ports ayant pratiqué la traite négrière, de rues célébrant la mémoire d’armateurs esclavagistes. La mairie de Nantes affiche une politique mémorielle volontaire, qui n’est pas sans inspirer celle de La Rochelle. Les deux municipalités socialistes installeront bientôt des plaques explicatives pour aider à une meilleure connaissance de l’histoire de l’esclavage. La mairie UMP du Havre préfère ne pas répondre aux critiques ; et le maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, tente de concilier le virage mémoriel, entamé il y a dix ans, avec la résistance des notables de la ville. Les anciens ports négriers de la côte atlantique française font-ils, par le nom de certaines de leurs rues, l’apologie d’un crime contre l’humanité ? C’est l’avis de Raoul Dosso, de l’association DiversCité. En 2001, la loi Taubira a reconnu le caractère de « crime contre l’humanité » que revêt l’esclavage. « La loi est en avance en France, comparé à la Grande-Bretagne, explique Raoul Dosso, mais l’Hexagone ne peut se vanter d’avoir obtenu autant de réalisations au plan concret ». D’où une campagne de pétition à partir du 23 août dernier, lors de la journée internationale du souvenir de l’esclavage, pour « lancer un véritable débat et réveiller les mémoires ». Une initiative que l’écrivain martiniquais Patrick Chamoiseau a choisi de soutenir en devenant une président d’honneur de l’association.

L’objectif immédiat est de faire prendre conscience du poids de l’esclavage, omniprésent dans les ports de Bordeaux, Nantes, Le Havre et La Rochelle. On y compte selon les chiffres de l’association respectivement 24, 11, 6 et 6 rues à la gloire de la traite négrière et des armateurs qui l’ont pratiquée avec grand profit. Mais il s’agit, plus avant, de s’inscrire dans un travail sur le futur mémorial de l’esclavage, prévu à Nantes pour 2011. « Un lieu qui sera vivant », s’empresse de préciser Raoul Dosso, où par exemple des chercheurs pourront travailler et se faire financer.

Bordeaux, une bouteille à la mer

Les réactions à la campagne de pétition ont été plutôt mitigées dans les mairies concernées. A Bordeaux, le maire Alain Juppé (UMP) ne mâche pas ses mots : « Tout cela est absurde. […] Quand s’arrêtera la repentance ? », déclare-t-il au journal Sud-Ouest. A La Rochelle, Maxime Bono (PS) n’aime pas l’idée de « remuer le passé ». Mais il se déclare prêt à apposer des plaques explicatives sous les noms de rue, à l’image de Jean-Marc Ayrault (PS) à Nantes. Quant au maire du Havre, Antoine Rufenacht (UMP), il préfère se faire discret et ne s’est pas exprimé pour l’instant.

« On constate que les réactions dépendent du bord politique, note le président de l’association Diallo Karfa, les maires de gauche sont beaucoup plus ouverts à nous écouter que ceux de droite ». Il salue d’ailleurs l’attitude de Jean-Marc Ayrault, qui défend depuis 1998 la création d’un mémorial à Nantes, dans le cadre duquel un parcours explicatif est prévu dans les rues qui gardent la mémoire de l’ancien premier port esclavagiste de France. « A droite, au moins à Bordeaux, la bourgeoisie descendante de l’époque de la traite pèse encore », explique Diallo Karfa. Et Raoul Dosso d’ajouter : « Il y a dix ans, à Bordeaux, personne ne parlait de l’esclavage ! ». Alain Juppé revendiquait justement en mai dernier dans La Croix être à l’origine il y a une décennie d’une politique bordelaise de « juste mémoire […], sans anachronisme culpabilisateur ». Il inaugurait alors une exposition permanente sur l’esclavage au musée d’Aquitaine.

Le sujet reste très sensible. En 1998, une statue inaugurée à Nantes, représentant un esclave libéré, avait été vandalisée quelques jours plus tard.

Réchauffement climatique : l’Afrique veillera à ses intérêts à Copenhague

Un sommet sous l’égide des Nations unies se tient à New York dans le cadre de la Semaine du climat. Les Africains seront fermes lors des prochaines négociations sur le changement climatique qui auront lui en décembre à Copenhague. Objectif : préserver leurs intérêts et amener les nations industrialisées, responsables du réchauffement climatique, à tenir leurs engagements envers les pays en voie de développement. Le président rwandais Paul Kagame a insisté ce mardi lors du sommet des Nations unies sur le réchauffement climatique, qui se tient à quelques semaines de la conférence de Copenhague, sur la vulnérabilité de son continent en la matière. « Les pays africains ne soutiendraient pas aveuglément un nouvel accord sur le changement climatique qui ne prendrait pas en compte, les intérêts spécifiques du continent », affirmait le 3 septembre Meles Zenawi à la fin de la session extraordinaire du Forum pour le partenariat avec l’Afrique (FPA) consacrée au changement climatique à Addis Abeba, en Ethiopie. Le Premier ministre éthiopien conduira la délégation africaine des négociateurs lors de la 15e Conférence des parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques prévue en décembre à Copenhague. En prélude à cette rencontre décisive pour l’avenir de la planète, le sommet sur les changements climatiques a débuté ce mardi à New York, à l’initiative des Nations unies qui ont lancé lundi la Semaine du climat. Pour le secrétaire général Ban Ki-moon, ce sommet, le plus important jamais organisé jusqu’ici sur la question, doit être l’occasion pour les leaders « de mobiliser l’élan politique nécessaire pour accélérer les négociations » à Copenhague. Elles devraient aboutir à un nouveau protocole qui succèdera à celui de Kyoto qui expire en 2012. « Il est temps d’agir », a déclaré ce mardi matin le Secrétaire général de l’ONU à l’ouverture du sommet qui a démarré avec la lecture d’un extrait de Pâle point bleu (Pale Blue Dot) du défunt astronome Carl Sagan par l’acteur béninois Djimon Hounsou.

Le nouveau traité doit prévoir des réductions « ambitieuses » des émissions des gaz à effet de serre à l’horizon 2020, la limitation de la hausse des émissions des pays en développement sans compromettre leur croissance et des mesures d’adaptation et d’atténuation du changement climatique pour ces derniers, avec le soutien des nations industrialisées. Le président rwandais Paul Kagame, seul chef d’Etat africain présent à ce sommet, a rappelé que « l’Afrique, tout en subissant des conséquences climatiques plus graves que dans d’autres régions, disposait de moins de ressources que les autres parties du monde pour relever le défi des changements climatiques. »

Les pays développés doivent tenir leurs engagements financiers pour ne pas pénaliser les plus pauvres

Lord Nicholas Stern, le président de l’Institut de recherche Grantham sur le changement climatique et l’environnement, a estimé, lui, le coût d’une action efficace contre le changement climatique en Afrique à 30 milliards de dollars en 2015. A l’horizon 2020, l’enveloppe devrait se situer entre 50 et 100 milliards. Pour aider efficacement les pays africains, l’aide extérieure devrait se concentrer sur la sylviculture, l’agriculture et l’énergie. « Il est crucial que les pays riches honorent non seulement leurs engagements actuels, mais aussi qu’ils trouvent des ressources additionnelles pour faire face au changement climatique des deux prochaines décennies dont sont, en majorité, à l’origine leurs émissions passées », a insisté le président de l’institut Grantham.

En Afrique, les perturbations climatiques auront des effets sur la croissance économique (accroissement de la pauvreté et de la famine), sur la santé des populations et seront source d’instabilité socio-politique (migration et conflits), a indiqué Lord Nicholas Stern. En Afrique du Nord, les problèmes d’approvisionnement en eau devraient être aggravés par une désertification croissante des zones semi-arides. Dans la région de l’Ouest et du centre, les faibles rendements agricoles iront en se réduisant du fait de la sécheresse et les villes côtières seront menacées par des inondations, dont sont aussi responsables les pluies. C’est actuellement le cas, notamment au Burkina Faso, au Bénin ou encore au Togo. En Afrique australe, la sècheresse provoquera l’assèchement de certains bassins fluviaux et un changement du rythme des précipitations est attendu. A l’Est du continent, les averses augmenteront et on devrait assister à une expansion de la zone d’action des maladies à vecteurs et au déclin de la pêche dans plusieurs pays de la sous-région.

Qui veut de Jean-Pierre Bemba ?

Le procureur de la CPI a annoncé qu’il ferait appel de la « mise en liberté provisoire » de l’encombrant politicien congolais. Jean-Pierre Bemba recherche un territoire d’accueil après sa libération provisoire ordonnée, vendredi, par la Cour pénale internationale (CPI). Une décision vivement contestée par le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, qui compte faire appel. L’ancien vice-président de la République du Congo (RDC) est accusé de meurtre, viol, pillage, crimes de guerre et crimes contre l’humanité. La Belgique, la France, l’Afrique du sud, l’Italie, le Portugal, la Hollande et l’Allemagne. Lequel de ces six pays accueillera dans l’attente de son procès, Jean-Pierre Bemba, remis en liberté provisoire vendredi par la Cour pénale internationale (CPI) ? Une question sur laquelle devra se pencher la Cour qui tiendra entre le 7 et le 14 septembre des audiences pour entendre les observations des Etats susceptibles de recevoir l’ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC).

Pour l’heure, « l’exécution de cette décision est reportée dans l’attente de la détermination de l’Etat sur le territoire duquel Jean-Pierre Bemba Gombo sera libéré et de la détermination des conditions qui lui seront imposées », indique la CPI. On ignore cependant si la France, la Belgique, la Hollande et le Portugal seront entendues par la Cour. Les trois pays avaient formellement refusé en juillet dernier d’accueillir l’accusé congolais si ce dernier était libéré. Bruxelles avait justifié son refus en expliquant qu’il faudrait un dispositif trop coûteux pour assurer de bonnes conditions de sécurité tandis que Paris avait affirmé que l’ancien chef rebelle n’avait pas d’attache en France. Pourtant, selon Me Aimé Kiloko, l’avocat de la défense, Jean-Pierre Bemba bénéficierait de « liens sociaux importants » en Hexagone. Des indications qui pourraient rendre caduque le refus de la France.

En attendant, cette libération conditionnelle ne manque pas d’irriter le procureur de la Cour, Luis Moreno-Ocampo, qui va faire appel de cette ordonnance. « M. Bemba, qui est toujours physiquement détenu à la Haye », doit rester en détention. La Chambre d’appel va examiner si la décision de (le) remettre en liberté est correcte », explique, vendredi, le représentant du ministère public dans un communiqué.

Jean-Pierre Bemba dans la ligne de mire

Jean-Pierre Bemba, 46 ans, est accusé de meurtre, viol, pillage, crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Il avait comparu devant la CPI du 12 au 15 janvier lors d’audiences de confirmations de charges à propos des exactions commises par sa milice, le Mouvement de libération du Congo (MLC), en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003. Une période durant laquelle Ange-Félix Patassé, alors président de la République centrafricaine, avait demandé au MLC de Bemba d’écraser des tentatives de coups d’Etat dans son pays.

La CPI, après avoir estimé que les allégations comportaient « suffisamment d’éléments de preuves » pour justifier la tenue d’un procès, avait ordonné le 15 juin de renvoyer M. Bemba en jugement en sa qualité de « chef militaire » du MLC. Jean-Pierre Bemba, qui avait quitté la RDC en avril 2007 après avoir perdu les élections présidentielles de 2006 face à Joseph Kabila, avait été arrêté en mai 2008 à Bruxelles. Il avait été transféré puis placé en détention à La Haye, où siège la CPI, début juillet 2008.

Iludav

Accord en vue pour la régularisation des sans-papiers en Belgique

Les partis politiques de la coalition gouvernementale en Belgique sont proches d’un accord sur la régularisation des sans-papiers, a fait savoir, mercredi, un porte-parole officiel, alors que se tenait à Bruxelles une réunion du Forum asile et migration (FAM), plate-forme rassemblant plus de 100 associations, flamandes et francophones, de défense des droits de l’Homme. Le porte-parole a indiqué que l’accord porterait sur l’acquisition de la nationalité belge, ainsi que sur la régularisation des sans- papiers qui n’ont jamais eu de séjour légal, mais ayant des attaches sociales durables en Belgique.

Les participants à la réunion du FAM ont appelé le gouvernement à procéder, sans plus attendre, à la régularisation des sans-papiers, parce que des nouveaux illégaux arrivent en Belgique dans l’espoir de pouvoir bénéficier d’une possible mesure de régularisation. Plus le gouvernement attend pour régulariser, plus le nombre de sans-papiers ne cesse d’augmenter, fait savoir le FAM.

Les sans-papiers attendaient pour le 5 septembre la publication, par le gouvernement, de la circulaire permettant la régularisation de leur situation. Le FAM demande au gouvernement une régularisation humanitaire et des mesures sur la migration économique par le travail.

Des enseignants participant à la réunion du FAM ont témoigné que l’attente de la régularisation provoque l’angoisse, déstabilise les familles, terrorise les enfants qui ont peur d’être arrêtés à l’école ou sur le chemin.

Selon les ONG de défense des droits de l’Homme, aux moins 100.000 sans-papiers, dont des milliers d’Africains, vivent en Belgique.

David ILUNGA

Maroc : visa pour la France via Internet

Le consulat de France de Casablanca propose de prendre rendez-vous sur le Net. Le consulat de France à Casablanca, au Maroc, recevra à partir du 4 juillet, les demandeurs de visas sur rendez-vous via son site Internet consulfrance-ma.org. Cette mesure est destinée à éviter les longues files d’attente devant la porte du Consulat, notamment en période estivale. Gilles Bienvenu, consul général de France à Casablanca, revient sur les modalités de ce nouveau système. Les Marocains, désirant obtenir un visa pour l’Hexagone, n’auront bientôt plus besoin d’attendre de longues heures devant la porte du Consulat de France de Casablanca. Dès le 4 juillet prochain, ils pourront prendre rendez-vous pour demander leur visa en se connectant à l’adresse consulfrance-ma.org. Selon le consulat, la démarche permettra une délivrance rapide, une étude personnalisée et un meilleur traitement des demandes. Mais ce dispositif ne concerne pas les autres consulats de France du royaume. De même qu’il ne peut être utilisé par les demandeurs de visas bénéficiant déjà de modalités de dépôt facilitées, tels que les chefs d’entreprises, les cadres ou membres d’organismes rattachés à la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc et les demandeurs de visas long séjour pour études. Cette procédure est déjà expérimentée par le consulat des Etats-Unis à Casablanca.

http://www.afrik.com/article10010.html

David ILUNGA

Maroc : visa pour la France via Internet

Le consulat de France de Casablanca propose de prendre rendez-vous sur le Net. Le consulat de France à Casablanca, au Maroc, recevra à partir du 4 juillet, les demandeurs de visas sur rendez-vous via son site Internet consulfrance-ma.org. Cette mesure est destinée à éviter les longues files d’attente devant la porte du Consulat, notamment en période estivale. Gilles Bienvenu, consul général de France à Casablanca, revient sur les modalités de ce nouveau système. Les Marocains, désirant obtenir un visa pour l’Hexagone, n’auront bientôt plus besoin d’attendre de longues heures devant la porte du Consulat de France de Casablanca. Dès le 4 juillet prochain, ils pourront prendre rendez-vous pour demander leur visa en se connectant à l’adresse consulfrance-ma.org. Selon le consulat, la démarche permettra une délivrance rapide, une étude personnalisée et un meilleur traitement des demandes. Mais ce dispositif ne concerne pas les autres consulats de France du royaume. De même qu’il ne peut être utilisé par les demandeurs de visas bénéficiant déjà de modalités de dépôt facilitées, tels que les chefs d’entreprises, les cadres ou membres d’organismes rattachés à la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc et les demandeurs de visas long séjour pour études. Cette procédure est déjà expérimentée par le consulat des Etats-Unis à Casablanca.

http://www.afrik.com/article10010.html

David ILUNGA